Sommaire
- Règles douloureuses (dysménorrhée)
- Symptômes, les personnes à risque et les facteurs de
risque
- Prévention de la dysménorrhée
- Traitements médicaux et approches complémentaires
- L’opinion de notre médecin
- En traitement
- Sites d’intérêt
- Références
Mesures préventives de base |
Recommandations
alimentaires pour à la fois prévenir et soulager les douleurs menstruelles4,27
Voir aussi les conseils de la nutritionniste Hélène Baribeau : Diète spéciale: Syndrome prémenstruel. Certains concernent le soulagement des douleurs menstruelles. Gestion
du stress
Le stress chronique serait tout aussi nocif sur l’organisme qu’un régime alimentaire déséquilibré. En effet, les hormones du stress (l’adrénaline et le cortisol) causent la production de prostaglandines pro-inflammatoires. La Clinique Mayo suggère aux femmes qui vivent chaque mois des menstruations douloureuses d’intégrer à leur mode de vie des pratiques comme le massage, le yoga ou la méditation7. Il faut aussi comprendre d’où vient le stress et trouver des stratégies pour mieux le gérer. Consulter aussi notre dossier Le stress et l’anxiété. |
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Oméga-3, prostaglandines et effet antidouleur Certains experts, dont la Dre Christiane Northrup (auteure du livre La Sagesse de la ménopause)27, affirment qu’une alimentation riche en oméga-3 aide à réduire les douleurs menstruelles en raison de leur effet anti-inflammatoire4,27. Plus précisément, l’effet anti-inflammatoire provient de substances produites par les tissus à partir des oméga-3 ingérés, par exemple de certaines prostaglandines (voir le schéma explicatif au début de la fiche Oméga-3 et oméga-6). Ce type d’alimentation réduirait en outre les contractions utérines et donc les douleurs qu’elles peuvent entraîner34-36. Les prostaglandines ont des effets très variés et puissants. Il en existe une vingtaine de types. Certaines, par exemple, stimulent les contractions utérines (voir plus haut l’encadré « Comment s’expliquent les douleurs menstruelles? »). Celles qui possèdent une activité anti-inflammatoire sont principalement issues des oméga-3 (huiles de poisson, graines et huile de lin, noix, etc.). Les prostaglandines, qui en excès peuvent avoir un effet pro-inflammatoire, sont plutôt tirées des oméga-6 contenus dans les gras animaux. Cela est tout à fait en accord avec la proposition d’autres experts de revenir à une alimentation fournissant un rapport adéquat d’oméga-6 et d’oméga-3 pour réduire la fréquence des maladies inflammatoires et améliorer la santé cardiovasculaire1-3. En effet, on estime en général que le rapport oméga-6/oméga-3 dans l’alimentation occidentale se situe entre 10 et 30 pour 1, tandis qu’il devrait idéalement se situer entre 1 et 4 pour 1. |
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